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TRIBUNE

La mêlée, un concentré d'énergie

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Sophie Félix, blogueuse fan de rugby, détaille sa vision de la mêlée et déclare son amour à «ceux qui s'y collent».
Mêlée lors de la finale de la Coupe du monde entre la France et la Nouvelle-Zélande, le 23 octobre 2011. (Photo Nigel Marple. Reuters)
par Sophie Félix (blogueuse «Fenêtre Ovale»)
publié le 20 septembre 2013 à 17h24
Le Forum de Toulouse Midi-Pyrénées aura lieu les 12 et 13 octobre 2013.> Sophie Félix participera à une rencontre sur le thème de «la mêlée», à l'occasion du Forum de Toulouse Midi-Pyrénées organisé par Libération les 12 et 13 octobre prochains. Plus d'infos ici.

Ecrire un texte sur la mêlée ?!... Mon mari m'a dit : «parce que tu as des trucs personnels à écrire sur la mélée, toi ?!» Bon…comment dire... Des écrits sur la mêlée, il y en a plein. Alors… Ecrire un truc «personnel»... Voyons...

J'ai un peu lu, alors je sais que, comme l'a écrit Daniel Herrero dans son Dictionnaire amoureux du rugby, «la mêlée est unique dans le panorama sportif, et constitue probablement l'un des signes les plus distinctifs du rugby». Je le savais avant d'avoir lu ce bouquin.

Et quand ma copine Claire, juste avant que je parte jouer «la reine des cafetières» pour la coupe du monde 2007 (plus exactement l'assistante restauration des volontaires du Parc des Princes), m'a demandé «pourquoi au rugby les joueurs se mettent tout à coup à faire la tortue sur la pelouse?», je savais aussi déjà que la tortue était l'animal que Daniel Herrero évoquait en reprenant les mots de Jacques Perret dans l'introduction de son article sur la mêlée, et dans l'article lui-même.

Elle dézingue les prés

Alors, oui, j'ai pu répondre à Claire, avec mes mots, et dire ce qu'était une mêlée : l'arbitre a vu un truc louche qui méritait d'être sifflé et pénalisé par une mêlée, et la reprise du jeu va se faire par le biais de cette tortue, avec un demi de mêlée («pourquoi demi avec tout le mal qu'il se donne ?», a ajouté Claire...) qui va introduire le ballon au milieu de la tortue. Ce sont mes mots, mais à part Claire, ils n'intéressent personne !

Avec l'ouverture de