
La météo fait partie de notre quotidien. Nous entretenons un lien spécial avec elle : nous l’aimons quand elle prévoit du beau temps pour nos vacances, nous la détestons au deuxième jour de pluie… Chaque soir, devant notre télé, nous attendons celui ou celle qui nous dira comment nous habiller le lendemain matin.
Et tout cela se joue au centre national de prévision, à Toulouse. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, des prévisionnistes scrutent des écrans où s’enchevêtrent différents modèles de prévisions, qu'ils doivent ensuite analyser et ajuster. Car il faut trois étapes pour obtenir une prévision : l'observation, la simulation et enfin l'analyse.
L'analyse humaine reste indispensable
Au cœur de ce système de prévision : les modèles numériques. Ils nécessitent une quantité astronomique de calculs et des bases de données elles aussi gigantesques. Pour gagner en précision et en justesse, il faut affiner ces modèles et donc utiliser encore plus de données. C'est pourquoi Météo France a décidé de s’équiper d’un nouveau supercalculateur encore plus puissant, actuellement en phase de test.
Il faut aussi sans cesse améliorer la technologie mise en place sur le terrain pour recueillir les données : satellites, avions instrumentés, stations de mesures fixes et mobiles, radars, bouées… Ces instruments de mesure doivent être les plus performants possibles. «Si tout a évolué très vite ces dernières années, c'est notamment grâce aux satellites», note Gwenaëlle Hello, directrice de la prévision à Météo France, en soul