«Quel est l'avenir du nucléaire ?» : tel était le thème du débat organisé par Libération lors du Forum de Toulouse Midi-Pyrénées, auquel participaient Corinne Lepage (présidente de Cap21), Yannick Rousselet (Greenpeace), Jacques Lacombe (secrétaire CGT à Golfech), mais aussi Philippe Méchet, directeur des affaires publiques d'EDF. Le public n'a pas toujours été tendre à l'égard de ce dernier, à l'image de Cécile Péguin, porte-parole d’Europe Ecologie-les Verts et candidate aux municipales de Toulouse. Elle nous a confié son opinion après le débat.
«Cet homme vit dans un monde bizarre où le nucléaire serait une énergie parfaite, qui ne produit pas de CO2 et ne coûte pas cher. Alors qu’on sait très bien que c’est faux ! On sait que le coût du nucléaire va toujours croissant et que cet argent pourrait être investi dans les énergies renouvelables.»
«Dans le débat d'aujourd'hui, EDF a évacué beaucoup de questions. Celle des prestataires, de plus en plus nombreux dans les centrales, par exemple. Chez les Verts on réclame que ces intervenants extérieurs soient mieux formés et puissent bénéficier d'un vrai suivi médical.»
«Le nucléaire est une énergie anti-démocratique. Depuis sa mise en place dans les années 50, son fonctionnement est opaque et très, très centralisé. Il faudrait aussi relocaliser la production d’énergie. Si elle était gérée par des régies municipal