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Chacun vit une histoire avec son corps, pas un conte de fées. Caroline pesait 105 kilos. Sa glande de satiété ne fonctionnait pas bien. «Je mangeais n'importe quoi, n'importe quand, sans faim», se souvient-elle. Elle s'est alors décidée pour la pose d'un anneau gastrique. Avec punch, elle raconte : «J'en avais marre d'être grosse, d'attirer les regards et d'entendre des méchancetés sur ma grosseur. Je m'interdisais toute activité sous prétexte qu'il n'y a pas de grosse à la piscine, pas de grosse non plus dans les clubs de sport ou à plage.» Elle a vite perdu du poids et s'est sentie revivre en retrouvant le chemin des boutiques. «Quand on est grosse, on ne trouve pas, ou peu, d'habits en boutique. On les commande généralement sur catalogue.»
Son nouveau corps dans la glace est sans grandes marques inesthétiques, elle «l'a rapidement accepté». A l'entendre, c'est une chance : «Je fais partie des 5% de femmes obèses qui ont une peau bien élastique qui est bien revenue sous l'effet de l'amaigrissement.»
Nombre d'ex-obèses sont malgré tout restés gros dans leur tête. Pour chasser cette idée, Caroline a choisi de participer aux group