
Pourquoi se dope-t-on ? Tout cela a déjà été dit, acté : recherche de l’argent facile, starification, statut social, besoin de reconnaissance. Acté aussi le fait que le dopage médicalisé avait toujours une longueur d’avance sur la lutte antidopage.
En tant que législateur, je lance plusieurs propositions :
- Une piste serait d’accepter que le sport spectacle soit hors-norme et donc hors de contrôle. Mais c’est moralement contestable.
- Si les spécialistes savent que le suivi longitudinal fonctionne, pourquoi n’est-il pas obligatoire dans tous les sports ?
- Et dès le plus jeune âge dans les centres de formations ? Car c’est bien auprès des jeunes sportifs que nous devons concentrer nos efforts.
La prochaine loi sur le sport devra prendre en compte ces éléments.
Au-delà des contrôles, l’éducation par le sport doit être réaffirmée. C’est le rôle de l’éducateur. Cet éducateur qui est au centre du parcours de l’athlète. C’est selon moi l’essentiel, et il faut l’aider, l’encourager, le professionnaliser. L’éducateur qui inculque des valeurs d’humilité, de travail, du respect des règles. Notions qui nous manquent, on le constate tous les jours. Cet éducateur bénévole représente le rempart contre les dérives du sport spectacle, de ce fameux sport sous perf.
«Championnite» des parents
Sport, argent et performance : nous avons vu les dégâts sur la pratique sportive professionnelle. Plus grave encore, certains se dopent au niveau amateur, toujours à la recherche d’une autre image de soi. Ces pratiques sont connues dan