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Forum de Montpellier

Le bodybuilding, passion addictive

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Véritable mode de vie pour ses adeptes, le culturisme vire parfois à l'addiction.
Tareq Al Farsani et Ali Trabizi Nouri, champions de bodybuilding. (Photo Hamad I Mohammed. REUTERS)
par Grégoire Nartz et Valentin Vié, étudiants en journalisme à Montpellier 1
publié le 8 novembre 2013 à 16h03

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Le bodybuilding, ou culturisme, reste assez méconnu en France. Cette culture du corps par une pratique de la musculation intensive est l’objet de nombreux fantasmes et clichés. A Pérols, en pleine zone commerciale de la banlieue de Montpellier, les pros et les accros aux exercices physiques côtoient les amateurs dans la salle de fitness Private Gym. Ici, les hommes comme les femmes vouent un culte à cette discipline. Indissociable de leur vie quotidienne, cette passion crée chez certains une dépendance.

Assis à une table du bar de la salle de gym, Christophe Muletier, patron d'un salon de coiffure esthétique et également stripteaseur, commande un smoothie protéiné après sa séance physique d'une petite heure. Ce bodybuilder professionnel parle de son sport comme d'une activité «à temps complet», d'un «style de vie». Passer du temps à la salle est obligatoire pour préserver et augmenter sa masse musculaire. Isabelle, 50 ans, et sa fille Charlène, 24 ans, sont là six jours sur sept, deux heures et demie par jour. La passion du bodybuilding s'est transmise de mère en fille et c'est ensemble qu'elles préparent les débuts en compétition de la première, prévus pou