Jean Streff l’assure : «
il existe des fétichistes de tout
». C’est dit. Mais, «fétichisme» késako ? Par définition, le fétichiste éprouve une admiration sans bornes pour une personne ou un objet. Oui, dans «sans bornes», il faut compter penchants érotiques et pulsions sexuelles. Pour anecdote, au cours du débat «Attache-moi si tu peux» organisé au
, le principal intéressé a publiquement confessé être fétichiste des torchons sales. Ils lui rappellent ceux que nouait Mathilde, femme de ménage de son enfance, autour de ses hanches, camouflant ainsi l’interdit pour ce petit garçon. Depuis, les torchons sales évoquent pour lui le sexe féminin. Attention, pas de mégarde ! Il ne s’agit pas de n’importe quels torchons, oublions les rouge et vert à petits carreaux…
Car là réside la clé : le fétichiste se délecte de points très spécifiques. «J'ai pris le corps comme un boucher prend un bœuf et je l'ai découpé», affirme Jean Streff. Aussi énumère-t-il pieds, chevelure, nez ou encore oreilles, pour ne citer que quelques objets de fantasmes.
Autre cas de figure : les fétichistes des corps différents. Il s'agit principalement d'hommes car, selon Jean Streff, «il y a plus de fantasmes chez les hommes que chez les femmes». Certains hommes vouent un culte aux femmes grosses, d'autres, au contraire, nourrissent une passion pour les maigres. D'autres encore, adorent les femmes qui louchent (ancien pêché mignon de Descartes) ou qui boitent.
Dans cette expérience, les cinq