Le chanteur brestois fête ses vingt ans de carrière. Après avoir revisité sa discographie en vinyles, Miossec prépare un nouvel album. Le 13 décembre, il donnera un concert au Centquatre, pour les quarante ans de
Libération
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Vingt ans après, quel regard portez-vous sur vos débuts ?
Quand on commence à faire de la musique, l’idée est de ne jamais s’arrêter. Être musicien et pouvoir gagner sa vie avec, c’est fabuleux. Quand ça s’arrête, c’est tragique. J’ai toujours vécu de ma plume jusqu’à présent. J’ai d’abord été embauché à Ouest-France car j’écrivais bien. Mais j’étais assez prétentieux : je me suis lancé dans la chanson en pensant que le style d’écriture serait facile à aborder. Il m’a fallu deux ans avant de créer une chanson à peu près correcte.
Vous achevez actuellement l’enregistrement d’un nouvel album, dont la sortie est prévue pour avril. A quoi peut-on s’attendre ?
J’essaie d’aller au plus simple et le résultat est cool, mais je suis encore en studio, donc je manque de recul. J’évoque le thème de la vie et de la mort, j’écris des chansons afin qu’elles entrent dans la tête d’une personne, pour la toucher. J’ai l’impression que mes textes parlent d’eux-mêmes : tenter de les expliquer n’a pas tellement de sens.
Vous donnerez un concert le 13 décembre à l’occasion des 40 ans de Libération. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
J'ai un rapport assez étonnant avec Libération,