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«Swimmer», plongeon dans l’univers de Discodéine

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Discodeine nage dans les eaux profondes d’une électro-pop hypnotique. «Swimmer», leur dernier album, confirme leur goût du mystère. Ils seront en concert le 13 décembre pour les 40 ans de «Libé».
par Sophia Salhi, étudiante en journalisme à l'IEJ
publié le 11 décembre 2013 à 10h34

> Discodeine sera en concert le 13 décembre au Centquatre à Paris, lors de la grande fête des 40 ans de LibérationInfos et réservations ici.

Discodeine. Un pseudo évoquant le nom d'un remède. Un remède qui fait planer, un remède contre les clichés collés à la peau de l'électro française : que ce soit clair, Discodeine ne fait pas partie de la French Touch. La patte du tandem Pilooski et Pentile, ce sont des rythmes envoûtants, des mélodies envolées, loin de la mode minimaliste à tendance dansante. Eux sont «cérébraux». Lancés en 2007, les deux acolytes n'ont sorti que quatre ans plus tard leur premier album, éponyme. La raison ? «Nous n'avons pas pensé tout de suite à faire un album. C'est pourquoi il a fallu un certain temps. On mixait dans des clubs. Et puis, au fur et à mesure, nous avons pris conscience qu'on pouvait retenir certains morceaux et en construire de nouveaux autour : il y avait là matière à pondre un album cohérent».

Des influences tantôt indiennes, tantôt cold wave, ou encore franchement funk : l'univers foisonnant de Discodeine est toujours marqué par un rythme travaillé au millimètre près, à la fois dense, envoûtant et étonnamment acéré. La texture, le rythme avant la voix. D'ailleurs, il n'y avait pas de duo à proprement parler dans leur premier opus, seulement des featuring. «Le titre