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Jeanne Cherhal : «La crise de la quarantaine, c’est des conneries!»

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A l’occasion des 40 ans de «Libé», la chanteuse s’est livrée à une interview sur la vie, la quarantaine, le cinéma et les mouettes.
Jeanne Cherhal à la fête des 40 ans de Libé. (Photo Clémence Rougetet)
par Sophia Salhi, étudiante en journalisme à l'IEJ
publié le 13 décembre 2013 à 20h30

Jeanne Cherhal est venue jouer lors d'une «sieste acoustique», pendant la fête des 40 ans de Libé.

Libé a 40 ans. Ça vous évoque quoi ? La crise de la quarantaine ? L’âge de raison ?

J’ai l’impression, même si je n’ai pas encore 40 ans, que c’est l’âge le plus épanoui de la terre. J’en ai parlé d’ailleurs cette semaine avec deux copains quarantenaires qui m’ont dit: «Depuis que j’ai 40 ans, je peux me permettre de dire : non mais lâche-moi, j’ai 40 ans !» Il n’y a plus cette angoisse qu’on peut avoir à 20 ou 30 ans. Ce n’est plus une torture d’avoir 40 ans. La crise de la quarantaine, je crois que c’est des conneries. Ça s’est sûrement déplacé, ça doit être la cinquantaine maintenant, on vit tellement vieux. Apparemment c’est l’âge de la sérénité. Du coup j’ai hyper hâte d’y être… Enfin, pas tant que ça !

Quelle est la part du destin dans la vie ?

Je n’y crois pas du tout. Je pense qu’on est maître de ce qui nous arrive. Sinon ce serait désespérant ! Il faut se faire confiance et avancer.

Êtes-vous normale ?

C’est une bonne question. Oui, je suis normale. Je ne me sens pas en marge, je ne suis pas spécialement originale dans ma vie. Mais en même temps, comme tout le monde, je me sens unique.

Si votre musique était un animal, ce serait quoi ?

Je dirais une mouette, parce que c’est agaçant, mais en même temps faire le cri de la mouette, c’est très agréable. J’adore faire ça ! Et on ne peut pas louper un cri de mouette.

Quelle est la musique qui vous fait saigner des oreilles ?

Je déteste l’ele