Miossec a donné un concert vendredi 13 décembre au Centquatre, à l'occasion des 40 ans de Libération.
Vingt ans, c’est le plus bel âge, non ?
On se pose beaucoup moins de questions et c’est apaisant. On ralentit sur la torture systématique de soi-même.
Un souvenir d’enfance, quand vous n’étiez qu’un gamin dans le métier ?
On était des punks dans le milieu de la chanson française, en guitare acoustique et avec des distorsions, c’était le boxon.
Est-ce que vous portez toujours un slip Eminence, comme vous l’évoquiez en 1998 dans Le chien mouillé – En silence ?
C’est ma mère qui achetait ces slips, mais non, je n’en porte plus. Et cette chanson-là est une horreur. Comme quoi, on peut parfois avoir mauvais goût.
Une crise d’adolescence, une rébellion dans votre carrière ?
J’ai fait un petit séjour à la prison de Montréal, pour des histoires de troisième mi-temps dans l’avion. Une petite rupture. Elle n’a pas duré longtemps, mais suffisamment pour que je reprenne mes esprits. Lorsque je suis entré dans le métier, je pensais que tout était permis.
Un coup de foudre ?
L’été dernier avec Jane Birkin, aux Francofolies de La Rochelle. Il se passe toujours un drôle de truc avec Jane sur scène. C’est comme si nous n’étions pas que tous les deux : il y a du monde autour, Gainsbourg évidemment, et d’autres fantômes.
Un cadeau d’anniversaire pour vos vingt ans ?
Une photo de Richard Dumas [Il a réalisé la pochette de l'album Boire, 1995 ndlr].
Un gâteau ?
Chez le boulanger du Conquet, tout au bout à côté de Brest : il expérimente des gâteaux et fait des merveilles.
Une salle pour faire votre fête ?
J’aime bien la salle polyvalente d’Ouessant. Aucun service de sécurité ou de loge, le chanteur est au cœur du public : c’est le pied !
Une chanson pour danser ?
Tous les morceaux de Fela Kuti, et surtout le plus connu : Internationa