Big Brother est arrivé ! La période que nous vivons est celle de la collecte de données et du traitement de l’information à un niveau jusque-là jamais atteint, les «big data». Depuis les Etats-Unis qui espionnent mails et conversations téléphoniques, jusqu’aux opérateurs téléphoniques qui nous suivent et traquent nos comportements, nous sommes l’objet d’une attention très particulière de la part d’opérateurs inconnus de la plupart d’entre nous. Est-ce un progrès dans la connaissance et pour améliorer notre qualité de vie ? Ou les risques que l'on encourt sont-ils plus importants que les bénéfices que l’on peut en attendre ? De toute façon, aucun retour en arrière n’est envisageable.
Le domaine de la santé n’échappe pas à cette problématique. Nos observations médicales sont stockées dans les ordinateurs des médecins qui impriment tous seuls nos ordonnances, les pharmaciens nous connaissent sans nous demander notre nom, par notre carte Vitale et un jour un dossier médical sur carte à puce, les objets connectés recueillent des informations nous concernant (jusque y compris notre sommeil !) dont on ne sait pas ce qu’elles deviennent, de nombreux site sollicitent des informations nous concernant … jusqu’à la sécurité sociale qui a constitué l’une des plus grandes bases de données « médico – administratives » au monde, le Système d’infirmation inter-régimes de l’assurance maladie, le Sniiram. Toutes les données de consommation médicale de l’ensemble des assurés sociaux pour les tro