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Tribune

Il est plus efficace de privilégier la coopération plutôt que la concurrence

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Il est possible de combiner sens et performance, réussite individuelle et projet collectif, rentabilité et partage des richesses
(DR)
par Amandine Barthélémy, (co-fondatrice d'Odyssem)
publié le 31 octobre 2014 à 16h18

Amandine Barthélémy, co-fondatrice du collectif Odyssem, administratrice du Mouvement des entrepreneurs sociaux et enseignante en innovation sociale à Sciences Po Paris , sera présente à la Semaine de l’entrepreneuriat social, du 3 au 7 novembre.

Elle participera au débat «Un entrepreneuriat social, solidaire et prometteur», mardi de 20h à 21h30.

Véritable laboratoire de l’économie de demain, l’entrepreneuriat social fait l’objet d’un engouement sans ambiguïté : 78% des Français croient dans ses perspectives de développement pour trouver des solutions innovantes aux défis de notre société. Du commerce équitable aux entreprises d’insertion, de la microfinance aux innovations sociales dans le champ de l’environnement, de la lutte contre l’exclusion à l’égalité des chances, les entrepreneurs sociaux ne cessent d’inventer de nouvelles méthodes pour répondre aux enjeux d’intérêt général. L’entrepreneuriat social connaît ainsi une croissance sans précédent : en France, le secteur représente 2,3 millions de salariés et 8% du PIB. Il résiste mieux à la crise : les entreprises sociales ont un taux de création d’emploi supérieur à la moyenne de l’économie dans son ensemble avec 2 % de croissance par an en moyenne. Sur les dix dernières années, le secteur a créé 440 000 emplois, soit une croissance de 23 %.

Mobilisation. L'entrepreneuriat social est un mouvement de fond qui porte une transformation profonde de la société. Conciliant performance économique et utilité socia