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Raphaèle Leroy : «Accompagner une entreprise sociale, c’est accompagner un entrepreneur comme un autre»

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Événementsdossier
Questions-réponses avec les participants à la Semaine de l'entrepreneuriat social.
(DR)
publié le 4 novembre 2014 à 16h04

Raphaèle Leroy, responsable des relations consommateurs et de la RSE de la Banque de Détail en France de

BNP Paribas

, est présente à la Semaine de l’entrepreneuriat social, du 3 au 7 novembre.

Elle participe au débat «Un entrepreneuriat social, solidaire et prometteur», mardi de 20h à 21h30.

ESS, entrepreneuriat social, social business, économie positive, etc. Dans lequel de ces termes vous retrouvez-vous ?

Quand on parle de la situation en France, on utilise le terme «entrepreneuriat social». Mais cette initiative est en train de devenir paneuropéenne, voire mondiale. La nécessaire convergence dans nos intitulés nous amène donc à parler de social business.

En trois mots, comment définiriez-vous l’économie sociale et solidaire ?

Innovation, intérêt général et connexion. Car aujourd’hui l’entreprise sociale nous oblige à nous connecter avec tout le monde, d’autres fonds, crowdfunding, acteurs publics ou privés. Cela nous oblige à évoluer, j’y ajouterais donc le terme de modernité.

Quel est le profil des entreprises que BNP Paribas accompagne dans le cadre de son approche ESS ?

Il y a d'abord des associations de type traditionnel, qui veulent amplifier leur impact social. D'autres veulent évoluer vers un modèle d'entreprise plus commercial afin de créer leurs propres revenus dans un contexte de réduction des subventions. Et puis il y a une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs, soit séduits pa