Il participe au débat «Les mille & un visages de l'entrepreneuriat social», jeudi de 19h à 20h30.
Pouvez-vous donner 3 mots pour définir l’économie sociale et solidaire ?
J’en évoquerais plutôt deux :«recherche» d’«équilibre». Cet équilibre c’est celui entre le sens, les convictions et l’activité professionnelle au quotidien. Il s’agit d’être dans la création d’un modèle qui soit à la fois économique et éthique, ce qui n’est pas simple, mais passionnant. C’est à la fois un levier de motivation et d’innovation. La question est ensuite de savoir comment est-ce qu’on irrigue la société de cette ébullition au-delà de l’écosystème de l’ESS. Communiquer sur l’entrepreneuriat social n’est pas simple, ça ne parle pas à tout le monde. Il faut faire prendre conscience qu’on peut créer de la valeur autrement.
ESS, entrepreneuriat social, social business, économie positive, etc. Dans lequel de ces termes vous retrouvez-vous ?
Entrepreneuriat social : c'est le terme qui correspond le mieux à la démarche d'entreprise qui est la mienne. Et parce que je me suis vraiment «découvert» entrepreneur social à la lecture d'un livre de Jacques Attali — «Une brève histoire de l'avenir» -. Il y évoque le concept d'«entreprise relationnelle», à finalité d'intérêt général. J'ai compris à ce moment-là que j'étais entrepreneur social, au moment même où je venais de déposer le projet Eqosphère.
Quel projet ESS à l’étranger vous a marqué ?
Sans doute l’