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Libération
Interview

«Une pépinière pour pérenniser son entreprise»

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La métropole rouennaise pouponne ses jeunes chefs d'entreprises
Employees of start-up companies work at their designated spaces at the offices of 1776 business incubator in Washington DC, February 11, 2014. 1776 hosts about 185 start-ups in its offices. The incubator gives members a chance to take notes from high-profile entrepreneurs during what are known as “lunch and learns.” 1776 runs like a campus, with workshops, a communal kitchen and 24-hour access for members. 1776 was founded in January 2013 by Evan Burfield and Donna Harris, a pair of successful entrepreneur (AFP)
publié le 3 décembre 2014 à 9h45

Une entreprise qui gère les données informatiques, une autre qui développe des connecteurs électriques pour alimenter des dispositifs médicaux implantés. Elles s’appellent

Cre

ative

da

te

ou

Plugmed heart

et font partie de la centaine d’entreprises, installées dans les quatre pépinières de la métropole rouennaise. En charge de ce réseau, un des plus importants de France, Anne-Sophie Mallet revient sur leur fonctionnement.

Comment la pépinière accompagne les jeunes créateurs d’entreprise?

C’est un lieu où ils sont accueillis pendant douze mois, une durée renouvelable trois fois. Durant cette période, ils sont accompagnés dans la mise en place de leur projet. Ils ont des rendez-vous réguliers avec un référent qui les aide à établir leur business plan, à définir leur stratégie. Nous les informons sur les actions qui existent en leur faveur. Nous les mettons en relation avec le réseau : banquier, comptable… Ainsi les créateurs gagnent du temps dans leur démarche. Ils sont moins isolés et peuvent partager leur quotidien, les bonnes nouvelles, les doutes.

Pourquoi quatre pépinières différentes ?

Nous avons quatre sites différents, ce qui nous permet de répondre à tous les types de demande. Il y a d'abord Seine Créapolis, pour les entreprises généralistes, puis tr