Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité. Et en prime, la plus immense escroquerie de l’histoire ? Alors qu’on fêtera en 2019 le cinquantenaire de la mission Apollo 11, quelques adeptes du complot affirment que la Nasa n’a pas envoyé d’astronautes sur la Lune, que le programme n’a été qu’une vaste fumisterie et que les images du LEM avec à son bord Buzz Aldrin et Neil Armstrong ont été réalisés en studio.

A la base de ces affirmations, les images de l'alunissage scrutées par les passionnés du «détail qui tue» sur le mode du jeu des sept erreurs : le drapeau flotte en l'absence d'atmosphère, les ombres sur les casques impliquent plusieurs sources de lumière, on aperçoit la lettre C inscrite sur une roche, on ne voit pas les étoiles… (1) Des images qui auraient été filmées par le réalisateur de 2001, l'Odyssée de l'espace sorti une année plus tôt, Stanley Kubrick… Un lourd secret qui hantera le cinéaste jusqu'à sa mort et qu'il dévoilera de manière subliminale dans Shining en y semant de nombreux indices. Dans la fameuse chambre 237 (237 000 miles, soit à peu près la distance entre la Terre et la Lune), sur la clé où est inscrit «Room No» (anagramme de «No Moon»), ou sur le sweatshirt du petit Danny sur lequel on peut lire«Apollo 11 USA»…

Ajouter les morts «mystérieuses» de dizaines d’astronautes et membres de la Nasa - auxquelles on peut ajouter la crise cardiaque fatale de Kubrick en 1999 - et vous avez l’équation pour un aller simple vers la planète du complot.

Allez, à propos d'Armstrong toujours, une petite légende urbaine avant d'aller se coucher. Peu après son immortel «Un petit pas pour…», l'astronaute aurait ajouté un énigmatique «Good luck, Mr Gorsky». En 1995, lors d'une conférence de presse en Floride, il a enfin dévoilé le mystère. Quand il était enfant, le petit Neil jouait au base-ball avec un ami dans l'arrière-cour de sa maison. Alors qu'il se faufilait dans le jardin de ses voisins, les Gorsky, pour récupérer sa balle, le futur astronaute a entendu M^me Gorsky hurler à son mari : «Une fellation ? Tu veux une fellation? Je t'en ferai une quand le gosse en bas ira sur la Lune !»

(1) Toutes ses "anomalies" sont expliquées par la Nasa sur son site dans un espace spécialemnt dédié aux fake news.

Chronique réalisée à partir de «Et si c'était la vérité» de Christophe Bourseiller (La librairie Vuibert).

DEMAIN : VERCINGÉTORIX N'A PAS EXISTÉ