Du quoi ? Du kale ? Du Kale. LE it-légume, le crucifère top-model aux Etats-Unis (Barack O. en serait friand) dont les ventes ont explosé cette année, et qui, selon le magazine Elle qui lui a consacré une demi-page fin novembre, aurait son jour national le premier mercredi d'octobre : le National Kale Day, une journée nationale pour un légume, après tu t'étonnes que le monde aille mal.
Et alors quoi, le kale, (prononcer «keyl», pas cale, ni calé, sinon c’est ploucasse), variété sauvage et feuillue du chou ? Eh bien, c’est le nouveau miracle santé : bêta-carotène, vitamines K, C, sels minéraux, calcium, plus riche en fer que le bœuf, anticancer, anticholestérol, antidiabète, c’est à se demander comment on a survécu tant de temps sans se prendre le chou, oublié depuis le Moyen Age, selon Wikipédia et autres blogs culinaires où le mot gluten fait écoper de trois ans de bagne.
Pourquoi on en parle maintenant ? Parce que le Tout-Paris ne cause que de ça, darling, à la grâce d'une Américaine qui l'a lancé, en même temps qu'un blog, le bien nommé The Kale Project (1) dont le but est, accroche-toi bien aux feuilles, rien moins qu'imposer le kale en France. En effet, il y a urgence, on manque de légumes par ici et on est toujours content d'avoir des leçons de diététique américaine.
Combat. Kirsten s'est fixé quatre objectifs : «Rendre le kale disponible dans les marchés français, dans les restaur