Pour ses 50 ans, Libé s’installe ce samedi 11 novembre à la Cité de la Musique pour 24 heures de festival. Au programme : débats et rencontres pour décrypter l’actualité, découvrir les coulisses du journalisme et réfléchir à la marche du monde. Mais aussi des masterclass, des spectacles vivants et des concerts…
Adossé au mur, il dépose quelques traits sur son carnet. Devant le comité de rédaction de Libération qui se tient exceptionnellement en public dans le grand hall de la Cité de la musique, les plus sérieux des spectateurs noircissent les lignes de leurs carnets de notes : «jungle de l’information», «Événement»… Des tas de mots nouveaux. Mais Téo n’écrit pas. Il a réussi à caler son carnet à dessin sur son coude pour dessiner les différents chefs de service qui enchaînent les prestations sur scène. «C’est ma manière de photographier la journée», sourit-il en ajoutant quelques détails à son croquis de Dov Alfon. Téo a 22 ans et il est étudiant en journalisme «comme la majorité des jeunes de mon âge présents aujourd’hui», s’esclaffe-t-il. Ce qui n’est pas entièrement faux.
Mais au moins, Téo lit Libé. Enfin, c’est «surtout depuis le lycée et pour (s) es études». Fan de dessin et de photos, Téo ne laisse planer aucun doute. Pour lui, «Libé, ce sont avant tout ses unes, presque toujours engagées».
A regarder
Feutre en main l’aspirant journaliste porte particulièrement dans son cœur les croquis de la dessinatrice de Libé, Coco, qui anime une rencontre en fin de matinée. «J’ai très envie de la rencontrer, souffle-t-il. Et s’il fallait ne garder qu’une seule une ? «Celle de Coco pour le droit à l’IVG ! C’est celle qui m’a le plus touché.»