Comment réconcilier métropoles et campagnes, périphéries et centres-villes, écologie et habitat ? Plongée, en partenariat avec la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines (Popsu) dans les initiatives qui améliorent les politiques urbaines.

En bord de gave, avec les Pyrénées en toile de fond par temps clair, l’ancienne minoterie Masseys est en passe de retrouver une seconde vie grâce à l’énergie déployée par un couple engagé pour redynamiser le territoire, et le cabinet d’architecture Encore, fervent défenseur d’une «nouvelle écologie de la construction». Ensemble, ils prônent la nécessité, face au réchauffement climatique et aux disparités en termes d’attractivité sur le marché immobilier, de réinvestir les villages dans les territoires délaissés, et de revenir à la nature plutôt que de construire du neuf ou de se focaliser sur la végétalisation des villes.

Le projet ambitionne de réhabiliter trois grands corps de bâtiments du XIXᵉ siècle en un tiers-lieu, un ensemble d’habitations – dont une partie en logements sociaux – et des espaces partagés. Une feuille de route qui pourrait faire école.

Niché à Navarrenx, un petit village d’un millier d’âmes dans les terres béarnaises, le site végétait depuis près de 10 ans, rejoignant la très longue liste des friches rurales, véritables épines dans le pied des municipalités. Constitué d’écuries, d’un