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Libération
Reportage

A Rouen, le jardin de Repainville, dix hectares de paradis vert

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Le parc naturel urbain de Repainville a été sauvé de l’urbanisation grâce à l’action militante et citoyenne, il y a plus de vingt ans. Aujourd’hui, il poursuit sa mue, et inspire d’autres luttes.

Le parc naturel urbain de Repainville à Rouen. (Le Champ des Possibles)
Publié le 04/10/2025 à 0h10, mis à jour le 09/10/2025 à 16h08

Rencontres, débats, Ciné débat et animations pédagogiques... L’édition 2025 du festival «Naturellement!», organisé par la Fédération Biogée du 3 au 5 octobre, aura pour thème «Quelle alimentation pour la santé de demain ?»

C’est une oasis de verdure en bordure de Rouen, longée de coteaux forestiers et d’une voie rapide. Cet après-midi de septembre, le parc naturel urbain de Repainville arbore des framboises tardives et des pommiers chargés de fruits. La moitié de ces 10 hectares est dédiée au maraîchage bio et au jardinage – plusieurs associations s’y activent, parmi lesquelles Bouillons Terres d’Avenir, le Champ des possibles, Cardere et un chantier d’insertion agricole. L’autre moitié est composée d’une zone humide et d’espaces arborés.

En cette fin d’été, les roseaux ondulent sous un vent léger, un ruisseau serpente à l’ombre des saules. Mais il s’en est fallu de peu pour que ce refuge vert ne disparaisse sous le béton. En 1998, la construction d’un vaste Castorama et ses 700 places de parking est soutenue par la ville, en lieu et