A l’heure de la transition écologique, en partenariat avec la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines (Popsu), plongée dans les projets et initiatives qui font bouger les politiques urbaines.
Des régies publiques maraîchères pour alimenter les cantines scolaires à Vannes (Morbihan) ou à Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes). Des cours d’écoles végétalisées pour créer des îlots de fraîcheur à Grenoble (Isère), Rennes (Ille-et-Vilaine) ou Poitiers (Viennes). Des rivières comme la Bièvre et le Furet, que l’on remet à l’air libre pour diminuer les risques d’inondations… Ces actions ne datent pas d’hier, mais elles répondent à un impératif récemment érigé en priorité par le gouvernement : s’adapter. «Il faut nous préparer à une France à +4 degrés de réchauffement», annonçait l’an dernier le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, Christophe Béchu. Depuis, un nouveau Plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc) est en discussion, et devrait être dévoilé cet été.
Faut-il s’en réjouir ? «Un tabou est tombé. Parler d’adaptation a longtemps été perçu comme une façon de déclarer forfait. Ce n’est plus le cas», veut croire Morgane Nicol, d’I4CE, un institut à but non lucratif dédié à l’économie pour