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Interview

Cuisine durable : épluchures, fanes, feuilles de légumes… «Tout utiliser est devenu une obsession»

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Travail des produits locaux, sublimation de «toutes les parties des végétaux», cuissons économes en énergie… Il existe mille façon d’allier plaisir et sobriété dans les fourneaux, défend le chef Josselin Marie.

«L’alimentation est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre.» (Amelie Lombard/Libération)
ParMarine Dumeurger
correspondante à Nantes
photo Amélie Lombard
Publié le 03/10/2025 à 23h07, mis à jour le 14/10/2025 à 12h44

Rencontres, débats, Ciné débat et animations pédagogiques... L’édition 2025 du festival «Naturellement!», organisé par la Fédération Biogée du 3 au 5 octobre, aura pour thème «Quelle alimentation pour la santé de demain ?»

Il est connu pour travailler à une restauration vertueuse. Son établissement à Paris, la Table de Colette, a d’ailleurs reçu le prix du restaurant le plus engagé en 2024 remis par le label Ecotable.

En quoi consiste un restaurant neutre en carbone ?

Déjà, il faut parler du bilan carbone effectué à la base : on entreprend le calcul de toutes les émissions du restaurant à partir des méthodes de l’Ademe. Cela englobe les légumes commandés, les poissons, les viandes… C’est comme un bilan comptable mais carbone ! Selon la plateforme NetOnow, notre empreinte annuelle se situe autour de 54 tonnes d’équivalent CO2, dans un secteur où la moyenne tourne entre 200 et 800 tonnes, voire jusqu’à 1 500 tonnes pour un steak house !

Pour diminuer les émissions,