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Libération
Reportage

En Dordogne, un ancien moulin devenu «cadre propice à la sérénité»

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A Angoisse, un ancien moulin incendié dans les années 50 reconverti en cabanes est l’endroit idéal pour décrocher des réseaux sociaux et se reconnecter à la nature.
Au Moulin de la Jarousse. Sur les terrasses privatives, on chille les doigts de pieds en éventail sur des chaises Adirondack, ces fauteuils typiques des paysages canadiens. (DR)
par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux
publié le 7 juin 2025 à 7h22

Derrière chaque virage se dessine un paysage vallonné, un sentier, un cours d’eau. Plus notre voiture s’enfonce dans le Périgord vert, plus la nature apparaît verdoyante, calme et relaxante. Au bout du chemin pourtant, un étonnant panneau contraste en bord de route. «Angoisse» peut-on lire à l’entrée d’un petit village de 600 habitants en Dordogne. De nombreuses explications ont circulé sur l’origine de ce nom. Certains prétendent que la commune aurait abrité «un repaire de brigands». D’autres, qu’un lieu-dit accueillait «une léproserie». «La vérité est moins sensationnelle, puisque «engoischa» veut dire «gorge» en occitan, passage étroit et difficile, en raison de sa proximité avec les vallées de la Loue et la Haute-Loue», explique le site de la mairie.

Au bout d’une longue route sinueuse, un nouveau panneau annonce, lui, le Moulin de la Jarousse. C’est – promet la brochure et le bouche-à-oreille – l’endroit parfait pour décrocher des réseaux sociaux, du stress et reconnecter à la nature. Le décor de carte postale nous convainc immédiatement. C’est aussi ce cadre enchanteur, entre lac et forêt qui a persuadé Alice et son mari, tous deux Bordelais, de venir séjourner quelques jours dans le Périgord. «Au boulot, c’est un peu compliqué en ce moment. On est épuisés. On avait envie de se retrouver dans un endroit beau, mais isolé pour couper un peu. On est bien tombés», savoure Alice.

Les amoureux de la nature et des lieux insolites ne la contrediront p