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EN IMAGES - A la source des eaux de Paris
publié le 31 mars 2025 à 11h24
De l'eau jaillit d'une faille dans le sol, ici au niveau du puits de Saint-Thomas, à Villemer, en Seine-et-Marne, le 4 mars 2025.
Michael Bunel/Le Pictorium.LibérationA Villemer, en Seine-et-Marne, l'eau jaillit d'une faille dans le sol. L'échelle graduée, appelée le limnimètre, permet la lecture directe de la hauteur d'eau. Au puits de Saint-Thomas, le 4 mars 2025.
Michael Bunel/Le Pictorium.LibérationCe puits de forage a été construit au début du XXe siècle dans le champ captant de Villeron, composé de puits anciens et de forages plus récents qui concourent à l'alimentation en eau des Parisiens. Le site de 50 hectares est protégé et préservé de toute pollution par une gestion écologique mise en place par Eau de Paris.
Michael Bunel/Le Pictorium.LibérationLes aqueducs de la Vanne (sur arche) et du Loing (souterrain) acheminent l'eau jusqu'aux usines de traitement aux abords de Paris. A Fontainebleau, le 7 mars 2025.
Michael Bunel/Le Pictorium.LibérationArrivée à L'Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne, l'eau subit sa première étape de traitement, appelée coagulation-floculation. Dans la salle des décanteurs, les matières en suspension s'agglomèrent pour former des particules plus grosses, nommées flocs. Les flocs sont ensuite séparés de l'eau traitée. Grace à l'injection de charbon actif en poudre, les décanteurs éliminent les particules en suspension, les matières organiques, les micros-polluants et les produits phytosanitaires. L'eau passe ensuite dans des rigoles vers l'étape de traitement suivant. Le 4 mars 2025.
Michael Bunel/Le Pictorium.LibérationSous haute pression, l'eau passe à travers des membranes de filtration poreuses qui retiennent les éléments indésirables, explique Bénédicte Gerber, cheffe de l'agence Eau de Paris de Vanne Avre Loing, à L'Haÿ-les-Roses, le 4 mars 2025.
Michael Bunel/Le Pictorium.Libération 1- La salle des conduits est la dernière salle de l'usine de L'Haÿ-les-Roses avant que l'eau ne parte en direction de Paris. L'eau qui arrive jusqu'ici provient de la station de captage d'Orly.
2- Un résidu de boue issu du processus de floculation.
3- Dans la salle d'ultrafiltration, l'eau provenant des étapes précédentes passe dans des membranes de filtrations.
Michael Bunel /Le Pictorium.LibérationLa salle d'ultrafiltration de L'Haÿ-les-Roses.
Michael Bunel/Le Pictorium.Libération1- Un technicien s'apprête à descendre dans une galerie. Son équipement se compose d'une tenue blanche avec cagoule, des bottes, des gants, d'un masque à oxygène (à la ceinture) et d'un "canari" (boitier jaune) qui mesure le taux d'oxygène.
2- Une bouche d'accès au sous-sol. Plusieurs canalisations sont en train d'être changées par Eau de Paris dans le quartier de Belleville. Chaque tronçon en fonte pèse plus d'une tonne.
Michael Bunel /Le Pictorium.LibérationUn technicien inspecte les systèmes d'alimentation en eau dans les égouts de Paris. A droite et à gauche se trouvent les tuyaux d'alimentation en eau potable (d'un diamètre de 80 cm). Celui en haut à droite est l'alimentation des eaux non potables qui servent au nettoyage de la voirie et à l'arrosage des parcs et jardins.
Michael Bunel/Le Pictorium.Libération1- La racine d'un arbre a réussi à se frayer un chemin dans les murs d'une galerie souterraine. Le gypse, qui compose une partie des sous sol du nord de Paris, est très fragile face à l'humidité et vulnérable aux infiltrations d'eau. Les techniciens des eaux de Paris relèvent toutes les anomalies observées à l'aide de caméras miniatures.
2- Exemple de cavité découverte dans une galerie d'approvisionnement d'eau potable à Paris. Selon la taille, un béton plus ou moins liquide sera injecté pour combler le trou et stabiliser les sous sols.
Michael Bunel/Le Pictorium.Libération