Energie, transports, rénovation durable, végétalisation… En 2023, «Libé» explore la thématique de la transition écologique lors d’une série de rendez-vous inédits. Objectif : témoigner des enjeux et trouver des solutions au plus près des territoires. Cinquième étape à Nantes les 18 et 19 novembre.
La COP 28 est un rendez-vous décisif pour l’avenir du climat ; il l’est aussi pour les plus de 2 milliards d’enfants qui habitent la planète et les 3,4 milliards à naître d’ici 2 040. Les décideurs politiques doivent saisir cette opportunité pour protéger les enfants et les associer aux décisions qui conditionneront l’avenir de l’humanité. En 2023, plus d’un milliard d’enfants – soit près de 50 % des enfants de notre planète sont exposés à des risques climatiques extrêmement élevés. Alors que les catastrophes climatiques sont de plus en plus violentes et fréquentes, le nombre d’enfants victimes ne cesse de croître.
Les enfants sont davantage affectés par les impacts du changement climatique. Ils souffrent déjà des effets du changement climatique. Parce qu’ils sont en pleine croissance, leur organisme est plus vulnérable aux maladies (paludisme, choléra), à la malnutrition ou aux pollutions. Les événements météorologiques extrêmes tels que les sécheresses, tempêtes et inondations entraînent des conséquences graves sur leur santé, tant physiquement que mentalement.
Les jeunes enfants de 0 à 5 ans sont les plus exposés. Plus d’1,7 millions d’enfants de moins de 5 ans perdent la vie chaque année en raison de dommages environnementaux évitables, dont la plupart sont exacerbés par le changement climatique. Le changement climatique est une crise des droits de l’enfant. Le droit à la vie, à la survie et au développement des enfants est directement menacé, tout comme le principe de l’i