Pour ses 50 ans, Libé s’installe ce samedi 11 novembre à la Cité de la musique pour 24 heures de festival. Au programme : débats et rencontres pour décrypter l’actualité, découvrir les coulisses du journalisme et réfléchir à la marche du monde. Mais aussi des masterclass, des spectacles vivants et des concerts…
Libé, Mathilde a «grandi avec». Parce que le journal a toujours été là, dans sa famille. «Tous les jours, il est posé sur la table du salon», raconte la lycéenne, qui file chercher un café pour sa mère à peine sortie de la conférence «Climat, l’urgence». «J’ai commencé à lire quelques articles par-ci, par-là au moment où je suis arrivée au collège, vers 11-12 ans. Et j’ai continué depuis», se souvient-elle, non loin de sa petite sœur. Décidément une histoire de famille cette journée. Samedi matin, elles ont enchaîné les conférences, avec «Profession reporter», «Après #MeToo» et la rencontre avec l’ancien patron du journal, Serge July.
Ce que Mathilde préfère dans Libé, ce sont les portraits «singuliers» où «on apprend plein de facettes qu’on ne connaissait pas sur des personnalités». Mais aussi les articles qui parlent d’écologie et de féminisme, deux des grands combats que le journal couvre de plus en plus, au diapason de la société. «Je trouve que Libé est assez ouvert sur ces sujets, sur les sujets qui intéressent les jeunes en général. Quand je lis ça, je n’ai pas l’impression que Libé soit un journal de vieux, même si je lis la version papier», sourit celle qui a plus que l’âge d’être une «digital natives». Son autre péché mignon de lectrice : «les nécrologies, qui font de belles unes», un des points forts de Libé depuis des années.