Beaucoup d’habitants précaires des grandes villes cumulent les facteurs de mauvaise santé : alimentation trop coûteuse pour être équilibrée, pollution et stress de la densité urbaine, logements souvent insalubres et trop petits, et accès à la prévention et aux soins très difficile. Encore plus vulnérables sont les familles avec de jeunes enfants, les personnes âgées, et celles souffrant de handicaps physiques ou psychiques. Les troubles psychiatriques, comme la schizophrénie, sont deux fois plus fréquents en zone urbaine qu’en dehors des villes.
Face à ces facteurs de risque, notre système social de santé est la meilleure réponse pour nous protéger collectivement, notamment grâce à l’assurance maladie, pilier de la solidarité nationale. Loin du «mirage de la gratuité universelle» («gratuité de tout, pour tous et tout le temps»), «intenable» selon le ministre Bruno Le Maire, notre modèle permet à chacun de co