«Bien sûr ! En voiture, ce sera plus simple.» Parce que la voiture, ça va plus vite, c’est plus confortable, c’est direct, sans changement. Que ce soit pour sortir, aller travailler ou partir en week-end et même en vacances, la voiture s’est installée dans nos façons de vivre. Et ce en toute insouciance.

Seulement voilà, cette insouciance a laissé place au malaise. La voiture a gagné du terrain, occupant – beaucoup – d’espace et imposant le bruit d’un trafic incessant. Celle qui prétendait nous relier aux espaces naturels sature le paysage, celle qui se voulait émancipatrice nous piège dans les embouteillages et leurs heures perdues. L’imaginaire de liberté a pris du plomb dans l’aile. Le malaise s’est mué en crise avec les impacts environnementaux et sanitaires. Biberonnée aux carburants fossiles, la voiture draine son lot d’émissions de polluants et de dioxyde de carbone.

L’électrique nous ramènera-t-elle à plus de légèreté ? En France, 16 % des gaz à effet de serre sont émis par les voitures individuelles et ces émissions ne baissent pas. La voiture s’est alourdie, et avec elle son bilan environnemental : toujours plus de matières et d’énergie consommées. Etape essentielle pour inverser la tendance, le virage vers l’électrique est amorcé. Ces voitures émettront 3 à 5 fois moins de gaz à effet de serre tout au long de leur vie, sans compter les bénéfices sur la qualité de l’air et le bruit. Mais elles n’échappent pas au fléau de l’obésité : selon le WWF, un gros SUV é