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Analyse

Pour réinventer la ville, rebâtir les liens avec les habitants

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L’architecture et l’urbanisme intensifient leurs pratiques, en connexion plus directe avec les territoires et ceux qui les occupent. Une approche «relocalisée» qui fait bouger la fabrique de l’habitat.
Dans le quartier Brazza, à Bordeaux, où l'immeuble en béton abrite des logements en «volumes capables», le 19 mars 2025. (Céline Levain/Mirage Collectif pour Libération)
publié le 30 mars 2025 à 17h42
(mis à jour le 31 mars 2025 à 16h51)

Du 3 au 6 avril 2025 à Bordeaux, le Fonds de dotation Quartus pour l’architecture organise une série de rencontres, ateliers et explorations urbaines sur la manière de concevoir et habiter les villes. Un événement dont Libération est partenaire.

Comment, pour mieux répondre à la pluralité des défis contemporains, reconnecter la fabrique de l’habitat collectif aux usagers, l’enraciner de nouveau aux territoires, à leurs ressources et leurs besoins ? Tel est l’ample et complexe chantier qu’invitent à explorer, du 3 au 6 avril à Bordeaux, le fonds de dotation Quartus pour l’architecture en partenariat avec les acteurs et institutions culturelles de la fabrique de la ville (1), lors d’une série de débats étayés d’ateliers, de visites et de balades ­urbaines.

Faire la ville et le logement autrement, en partant du contexte et des singularités de celles et ceux qui l’habitent, l’ambition n’est pas nouvelle… «Elle émerge en France et en Europe dans les années 1960 en critique du mouvement moderne, et notamment d’un de ses legs jugés les plus problématiques : les grands ensembles», rembobine Fanny Léglise, architecte et commissaire de l’événement bordelais. «Les architectes et urbanistes commencent alors à s’intéresser aux sciences sociales, à l’écologie et aux effets du capitalisme sur l’urbain, et