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Interview

Transition écologique : «La responsabilité des plus privilégiés est de faire un effort envers les moins privilégiés»

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Entre désillusions démocratiques et fracture sociale, l’écologie peine à trouver sa place dans les quartiers populaires. Rania Daki et Sylvain Burquier plaident pour créer des ponts et repenser les formes d’engagement.

(Salomé Perez/Liberation)
Publié le 30/09/2025 à 17h47

Comment comprendre que l’écologie peine à s’implanter dans les quartiers populaires, et intégrer les préoccupations des personnes racisées ? Rania Daki, étudiante et cofondatrice de la Jeunesse populaire, une initiative de jeunes des quartiers défavorisés appelant à voter pour le NFP (Nouveau Front populaire) lors des législatives anticipées de 2024, a été la porte-parole justice climatique au sein de l’association Ghett’up. Sylvain Burquier, de son côté, a participé à l’une des expériences de démocratie participative les plus stimulantes de ces dernières années, la Convention citoyenne pour le climat, constituée en octobre 2019. Tous deux partagent un constat : pour fédérer différents mouvements, il faut commencer par prendre son courage à deux mains, et aller à la rencontre de l’autre.

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