En France, la progression de l’électrification des flottes automobiles d’entreprises a patiné jusqu’à la mise en place de la taxe annuelle incitative, en mars. Mais certaines d’entre elles ont pris des engagements bien plus ambitieux, stimulées notamment par le programme «EV100», mis en place par l’ONG environnementale Climate Group en 2017. L’idée est simple pour les sociétés qui y adhèrent : convertir 100 % de leur flotte à l’électrique d’ici 2030, et ainsi pouvoir afficher une preuve de leur bonne volonté auprès de leurs investisseurs et clients, soucieux des questions environnementales.
Près de 120 boîtes ont décidé de s’embarquer dans ce projet. Parmi elles, certaines très connues, comme l’assureur Allianz, Siemens, HP, Goldman Sachs ou encore des aéroports. Du côté des Français, Capgemini (12 000 véhicules), EDF (50 000) ou Schneider Electric (16 000). Et les choses avancent, puisque ces dernières affichent, fin 2024, des taux de conversion respectifs de 67 %, 33 % et 27 %.
Objectif d’électrification complète d’ici 2030
L’affaire n’est pas neutre. Depuis le lancement d’EV100, les entreprises