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Voyage en terres d'ethnologie : critique

Volmir Cordeiro, la danse qui déborde

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Voyage en terres d'ethnologie avec le Quai Branlydossier
Le chorégraphe brésilien, auteur d’un essai sur les figures de la marginalité en danse contemporaine, sera au quai Branly, en digne descendant d’une génération de danseurs et chorégraphes qui fait exploser les cadres de la pratique.
Volmir Cordeiro dans «Outar».
publié le 25 février 2024 à 22h43

Les samedi 2 et dimanche 3 mars, le musée du quai Branly – Jacques Chirac organise une nouvelle édition de «L’ethnologie va vous surprendre !» sur le thème du corps. Partenaire de l’événement, Libération publiera le lundi 26 février un supplément dans le quotidien et un dossier spécial à retrouver sur notre site.

Rencontrer la danse de Volmir Cordeiro, c’est faire l’expérience de corps littéralement débordés, sans limite ni contour, encore dernièrement dans sa création Abri, où l’on décrivait l’anatomie d’une danse grotesque, «une danse de carnaval, cul par-dessus tête. Un paysage de fesses culbutées, de bouches tordues, mains crispées, les gueules qui grimacent […] les mains qui écartent les fesses face public, la tête de l’un dans le cul de l’autre, une désarticulation musculaire pour contrer tout déterminisme et ordre anatomiques». Pas étonnant pour ce jeune chorégraphe d’origine brésilienne – une dizaine de pièces à son actif depuis 2012 – qui signait en 2018 un essai sur les