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Libération

Le ministre de l'Economie et des Finances, Alain Madelin, communique :

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publié le 29 mai 1995 à 4h39

«Je déclare de la façon la plus claire que les mises en cause

indirectes publiées par certains journaux sont dénuées de tout fondement. En effet, je ne suis intervenu avec l'Algérie, dans le cadre de ma fonction de ministre de l'Industrie, que sur un seul point: la renégociation des accords de livraison du gaz algérien conclus en 1982 avec Gaz de France.

La partie algérienne souhaitait, comme en 1982, que le gaz soit payé à un prix politique supérieur au prix du marché. Ce surprix politique devait aussi permettre, selon les Algériens, de régler une partie des contentieux accumulés entre les entreprises françaises et l'Etat algérien. Or, dès le début de cette renégociation, ma position a été claire: suppression du contrat gazier de toute autre liaison entre l'Algérie et la France et le refus de faire payer aux consommateurs français, pour quelque raison que ce soit, un quelconque surcoût du gaz algérien.

Cette position de fermeté maintenue de bout en bout des négociations n'a pas permis la conclusion d'un accord tant que j'ai exercé ma fonction de ministre de l'Industrie. Ce n'est qu'en 1989, et sur les mêmes positions, que l'accord a été enfin conclu entre Gaz de France et la Sonatrach sur des bases, ainsi que je l'avais souhaité, purement commerciales.

Ces faits qui peuvent être aisément vérifiés écartent toute suspicion sur l'action alors conduite par le ministre de l'Industrie.»

Nota bene: nous prenons acte de la réaction du ministre à notre article du 24 mai intitulé «Perqui