En homme prévoyant, François Mitterrand aurait déjà choisi
l'emplacement de sa tombe. Et il l'aurait située au sommet du mont Beuvray: soit à l'endroit même où Vercingétorix parvint à faire l'unité des peuplades gauloises, face à l'envahisseur romain.
Selon l'Evènement du Jeudi paru aujourd'hui, l'ancien chef de l'Etat aurait négocié avec le parc naturel du Morvan, propriétaire du site, une petite concession de 10 mètres sur 10, afin d'y édifier sa sépulture. Cette transaction aurait été approuvée après délibération du comité syndical du parc, au mois de mars dernier.
Toutes les précautions auraient été prises pour vérifier que ladite concession se trouvait bien sur le territoire de l'ancienne circonscription électorale de François Mitterrand. Un conseiller scientifique du centre d'archéologie local aurait ensuite procédé à une série de sondages sur le lieu initialement retenu, et fait déplacer la concession funèbre de quelques mètres. Un géomètre de Nevers aurait enfin effectué un bornage précis.
La nouvelle, précédée de rumeurs insistantes, était hier formellement démentie par les autorités du parc naturel. Son président, René-Pierre Signé, par ailleurs sénateur de la Nièvre et successeur de François Mitterrand à la mairie de Château-Chinon, s'indignait, hier, de ce qu'on put «s'intéresser ainsi à la sépulture des gens». Ensuite de quoi il affirmait solennellement qu'aucune parcelle n'avait été cédée par le parc, et «qu'aucune délibération n'avait eu lieu sur ce sujet».
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