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Libération

A Neuilly, on n'expulse pas un Tapie

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publié le 15 novembre 2007 à 1h30

Problème de fils de. Claude François Junior, fils d'un papa chanteur, et Stéphane Tapie, fils de Bernard (qu'on ne présente plus) n'ont aucun conflit personnel, bien qu'ayant successivement épousé la même femme. Mais ils sont au centre d'un imbroglio immobilier qui relèverait de la sphère privée si, comme l'a révélé hier le Canard enchaîné, Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, n'avait cru bon d'intervenir, le drame se déroulant en la bonne ville de Neuilly-sur-Seine dont Nicolas Sarkozy fut longtemps le maire.

Claude François junior (dit Coco dans le magazine Podium) et Marie-Laure louent depuis 1999 un appartement de 220 mètres carrés. Le bail est au nom de madame, mais monsieur est caution. En 2001, ils divorcent. Claude François junior doit verser une pension alimentaire de 6 000 euros par mois à la mère de ses enfants, qui conserve l'usage de l'appartement neuilléen. Au printemps 2005, il cesse de verser la pension; elle cesse de payer le loyer de 4 123 euros. «Elle ne pouvait plus, n'ayant pour seul revenu que la pension versée par son ex-mari, interrompue unilatéralement sous prétexte de difficultés financières», plaide son avocat de l'époque, Me Jérôme Boursican.

Arriérés. Entre-temps, Marie-Laure s'est mise en ménage avec Stéphane Tapie et a déniché un travail - vendeuse de vêtements chez Zadig & Voltaire. En avril 2007, leur remariage est célébré en mairie de Neuilly par Sarkozy en personne. A partir de là, Tapie junior règ