Nicolas Sarkozy était hier en visite express à Lyon où se tenait le congrès de la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises) pour assurer le service après-vente de ses mesures en direction des entreprises. Notamment sur la question des défiscalisations des heures supplémentaires. Pour illustrer le propos, il devait se rendre dans une PME ayant déjà appliqué cette mesure en vigueur depuis le 1er octobre. Le préfet du Rhône s'était donné du mal pour lui trouver l'oiseau rare. Car vu la complexité juridique de cette nouvelle disposition, très peu de PME y ont recours. Clauger, petite entreprise de génie climatique de la banlieue lyonnaise, devait jouer l'élève motivé.
Las. Au dernier moment, le président de la République a annulé sa visite sur le terrain. «Problème d'agenda», selon ses conseillers. En fait, en descendant de l'avion, le Président a pris le temps d'une petite parenthèse politique pour un discret rendez-vous avec Dominique Perben, candidat UMP à la mairie de Lyon et Michel Mercier, président du conseil général du Rhône et proche de Bayrou, sur la question d'éventuels accords en vue des municipales.
Le président de la République s'est ensuite directement rendu au congrès de la CGPME où quelque 3 000 «petits» patrons l'attendaient, comme le père Noël. «Nous incarnons cette France qui se lève tôt, à laquelle vous êtes si attaché», lui rappelait en introduction Jean-François Roubaud, le président de la CGPME. Dans la hotte de Nicola