Gujan-Mestras, petite commune ostréicole du bassin d'Arcachon (Gironde). 18 000 habitants, sept écoles primaires et maternelles. La députée-maire (UMP), Marie-Hélène des Esgaulx, a voulu faire de sa ville une pionnière. Volontaire pour tenter un service minimum, aujourd'hui dans les écoles, elle se dit «sereine», prête à mettre en place «tous les degrés d'action pour assurer l'accueil».
Au service des affaires scolaires, on affirme que «tout est calé». Les établissements ont été avertis, et selon les prévisions, la grève s'annonce «peu suivie» : 22 instituteurs manquants sur 49. «Pour le moment, on n'a recruté personne, explique Gilles Lantres, responsable du service. Il y aura assez de personnel dans les écoles pour gérer les élèves.» Ce sont donc les assistantes d'éducation (Atsem) qui prendront le relais pour les maternelles, et les dames de service dans le primaire.
Une «excellente nouvelle» pour Sandrine Mouliets, représentante de parents d'élèves à la Peep (droite) : «Les instituteurs ne sont pas malheureux. Ils n'ont pas le droit de pénaliser les parents qui doivent aller travailler.» A la FCPE (gauche), Chrystèle Gery pense aussi que «le principe est bien», mais se sent mal informée : «C'est un peu bizarre, on n'est au courant de rien. On ne sait pas qui va garder les enfants, ni ce qu'ils vont faire. On aurait aimé que la mairie nous associe d'avantage.»
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