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Libération

... comme à Chartres, où il rêve de revanche

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publié le 1er mars 2008 à 2h33

Après la première manche, le match retour. Le revers subi par le maire (UMP) de Chartres Jean-Pierre Gorges, à la législative partielle du 3 février, a aiguisé les appétits. La socialiste Françoise Vallet compte capitaliser sur son confortable résultat au second tour (55,26 %), dont le PS a voulu faire «un message fort»,mais n'a pas réussi à rassembler la gauche, un ex-partenaire lui reprochant «son attitude hégémonique lors des négociations». En embuscade, Eric Chevée (Modem), ragaillardi par son score (18,5 %) au premier tour, ne veut pas se contenter de jouer les arbitres.

Dommage collatéral. Délogé avec fracas de son siège de député, Gorges veut à tout prix limiter la casse en distinguant les deux élections. Sa récente déconvenue ? Un dommage collatéral du trou d'air du Président dans les sondages. «L'effondrement de sa cote, je l'ai pris de plein fouet, surtout dans le monde rural.» Jean-Pierre Raffarin l'a présenté, lors de sa défaite, comme la «première victime» du rapport Attali. Gorges relaie les griefs des chauffeurs de taxi, notaires, pharmaciens et la mauvaise humeur des électeurs «perdus au plan national». «Je ne suis pas inféodé à l'UMP», glisse-t-il. Façon d'insinuer que Nicolas Sarkozy n'est pas vraiment son genre de beauté. Mais il juge qu'il a mangé son pain noir. «Comme Juppé, je fais partie de ceux qui ont payé. Les gens se disent qu'il faut sauver le maire !» Pressé de tourner la page de la partielle ? Il a to