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Libération

Medef-UIMM : le match continue

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publié le 5 mars 2008 à 2h35

De plus en plus violent, le bras de fer entre le Medef et l'UIMM (Union des industries des métiers de la métallurgie) continue : à l'issue de leur rencontre, Laurence Parisot et Frédéric Saint-Geours ne sont pas tombés d'accord sur la question des mandats que la présidente du Medef demande à la fédération de la métallurgie de lui remettre. L'UIMM a souligné que son «bureau et son président ont été clairs. Ils entendent conserver l'ensemble des mandats de l'institution».

Contre-attaque. Dans la soirée, Parisot a remis la pression, expliquant sur France 3 qu'«une seule fédération ne peut pas représenter l'intérêt général de toutes les entreprises françaises» et exigeant «une remise à plat des mandats» de l'UIMM.

Ceux-ci, une centaine au total, concernent notamment l'Unedic ou le 1 % logement. «Il faut arrêter l'hémorragie, on a tendance à oublier l'expertise de l'UIMM en matière de relations sociales», a protesté Jean-Jacques Leguay trésorier de la fédération. La rencontre Parisot-Saint-Geours a été organisée au lendemain de la contre-attaque de l'UIMM qui a répondu en partie aux exigences du Medef en refusant cependant toute remise au pas. En cause l'indemnité de départ de 1,5 million d'euros promise à Denis Gautier-Sauvagnac, qui a déclenché les foudres du monde politique et syndical, et la colère de Parisot. Hier, «DGS» répondait simplement qu'il était «prêt à céder le chapeau» qu'il «porte» dans cette affaire.

Turpitudes. Saint-Geours