Electeurs de droite, aux urnes ! A quatre jours du premier tour des municipales, Nicolas Sarkozy accorde un entretien au Figaro d'aujourd'hui, manière pour lui de mobiliser son électorat captif. Il se livre en substance à un grand numéro d'autosatisfaction pour assurer que les principales réformes promises durant sa campagne présidentielle ont été effectuées. Et assure vouloir les poursuivre quelle que soit l'issue du scrutin. Alors que la gauche a remis le sujet sur la table ces derniers jours, le chef de l'Etat certifie qu'il n'y «aura pas de plan de rigueur» après les municipales.
Ampleur. Sans surprise, Nicolas Sarkozy prévient qu'il n'y aura pas de remaniement ministériel de grande ampleur au lendemain du second tour du scrutin. Il veut jouer la stabilité et se fixe la fin de la présidence française de l'UE, en décembre 2008, pour procéder à d'éventuels changements importants. De son Premier ministre François Fillon, qui le surclasse en cote de popularité, le président de la République déclare qu'il «est le meilleur pour mettre en oeuvre» sa politique. Et qu'il n'a donc pas l'intention de le congédier. Même chose avec le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, objet de rumeurs sur son éventuel départ. Le président de la République lui fait part de son estime et de son amitié.
Pour le reste, Nicolas Sarkozy insiste tout particulièrement sur les questions de sécurité et se dit fier d'avoir instauré des peines de sûreté pour les criminels dangereu