Proche de Ségolène Royal, François Rebsamen, maire de Dijon et numéro 2 du PS, évoque la suite des opérations socialistes.
Que vous inspire la percée de Bertrand Delanoë dans le sondage LH2-Libération d'hier ?
Cela ne change rien. Il profite de sa victoire à Paris, mais rien n'est joué. Je note simplement que ceux qui critiquent les sondages auront l'oeil rivé dessus.
Etes-vous candidat au poste de premier secrétaire ?
Pour le moment, je ne me pose pas la question. Je souhaite que le futur premier secrétaire assume pleinement le leadership du parti. Ce qui écarte un plus petit dénominateur ou un accord entre courants.
Ségolène Royal doit-elle être ce leader ?
Elle peut, comme d'autres, assumer cela. Je ne crois pas à un intérimaire ou à un premier secrétaire de transition.
Est-elle aujourd'hui majoritaire, comme elle l'affirme ?
Je ne l'ai jamais entendue affirmer cela, mais bien malin qui peut le dire ! Cela dépendra de la dynamique qu'elle saura impulser. Les militants n'ont pas été consultés depuis maintenant près de deux ans, et les cartes ont été rebattues. Une chose est sûre : on ne peut pas l'écarter d'un revers de la main, alors qu'elle a été la candidate désignée par 60 % des adhérents, présente au deuxième tour, et qu'elle a réalisé un score honorable alors que les socialistes n'étaient pas rassemblés.
On a le sentiment que nul n'est majoritaire à lui tout seul.
On voit bien par qui et avec quelle majorité le PS a été dirigé depuis 2002. Il n'y aurait donc aucun scandale à v