Traité de «lâche» mardi par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, chef de file des députés UMP, revient sur les couacs et dissensions au sein de la majorité.
Entre cafouillages et insultes, les relations entre le groupe UMP et le gouvernement semblent bien dégradées.
Cette semaine n'a pas été heureuse pour le gouvernement et la majorité. Il est temps d'aborder la suivante et de méditer les enseignements du regrettable incident de mardi. Il faut se calmer et reprendre la cordée.
Les ministres qui dérapent n'encourent apparemment pas de sanction. La majorité apprécie ce nouveau mode de management ?
Je ne crois pas qu'on puisse durablement s'en accommoder. Mais il est du ressort du président de la République de décider du sort des ministres.
Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, vous ne «tenez» pas le groupe, ce qui expliquerait les cafouillages.
Il y a longtemps que je n'avais pas entendu ce type d'attaque ! Il m'a semblé que c'était pour la secrétaire d'Etat une façon détournée d'éviter l'autocritique. Si les parlementaires ne viennent pas en séance, c'est souvent parce qu'ils n'ont pas été associés aux projets de loi ou qu'ils se sentent déconsidérés. Au début, le projet de loi OGM a été très suivi, puis nombre de mes amis se sentant inutiles en séance ont claqué la porte.
Le Grenelle de l'environnement n'a jamais été la tasse de thé des députés.
Pas du tout ! Le problème, c'est que nous n'y avons pas été associés. Ce qui ne nous a pas empêchés