Et les députés UMP découvrirent la vertu d'être «iconoclaste». Hier, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, présentait les conclusions des parlementaires sur le rapport Attali, sur la «libération de la croissance». Ces derniers ont donc décidé de reprendre à leur compte un certain nombre de mesures «iconoclastes». C'est-à-dire qui avaient fâché tout rouge une partie de la majorité en janvier, quand elles avaient été mises en avant par la commission présidée par Jacques Attali. Un certain nombre de députés de droite avaient même expliqué que proposer la disparition des départements, la mise sous conditions de ressources des allocations familiales, ou bien la création brutale d'un grand nombre de plaques de taxis à Paris avait alimenté la grogne des Français au point de concourir à la raclée des municipales quelques semaines plus tard. Surtout, les parlementaires UMP s'étaient émus d'avoir été tenus à l'écart des «316 mesures» qui devaient sauver la croissance Française.
«Fusion». Hier, 30 mesures sont sorties de la reprise en main par le groupe UMP du document Attali. «Le rapport était passionnant et avait donné lieu à des commentaires passionnés, explique Copé. Aujourd'hui, nous avons réussi un travail inédit, main dans la main avec les membres de la commission pour aboutir à nos propositions.» Certaines, qui touchent aux PME, aux délais de paiement, ou au doublement des seuils sociaux dans les entreprises, sero