Ils devaient être trois, il n'y en a eu qu'un. Hier, Patrick Devedjian, président (UMP) du conseil général des Hauts-de-Seine, a pris la parole, seul, sur l'estrade de la salle des conférences de l'assemblée départementale. Les dents serrées, il a annoncé l'élection de Jean Sarkozy, seul candidat à ce poste, à la tête du groupe UMP-Nouveau Centre du département. Mais manquaient à l'appel le nouvel élu et le néocentriste Hervé Marseille, maire de Meudon, un temps candidat à la tête du groupe.
Unanimité. Quelques minutes plus tôt, Jean Sarkozy faisait distribuer dans le hall un communiqué confirmant son élection à l'unanimité à la tête du groupe. A 21 ans, le fils aîné du président de la République gagne un nouveau mandat. Elu au conseil général depuis seulement trois mois, et patron de l'UMP de Neuilly, il accède à la tête d'un groupe qui domine largement le puissant conseil général (1,7 milliard d'euros de budget).
Une place que ne souhaitait pas lui confier Patrick Devedjian. Il lui préférait Hervé Marseille. Ce dernier assurait l'intérim depuis la démission de Jean-Jacques Guillet, maire de Chaville, pour cause de cumul des mandats. Un candidat tout désigné, donc. Seulement voilà, jeudi, à la surprise des élus UMP, Jean Sarkozy se portait candidat. Accusée d'être à l'initiative de cette candidature, Isabelle Balkany, élue du conseil général, en très mauvais termes avec Patrick Deveidjan, a démenti toute implication.
Samedi, ce dernier avait dû jouer les conciliateurs : «J'