Vendredi, 16 h 30, devant le lycée Turgot, à Paris (IIIe arrondissement). C'est le jour le plus long pour un élève de terminale, les résultats du baccalauréat tombent à 17 heures. Il y a du stress dans l'air, comme chez les 615 625 autres candidats aux bacs généraux, technologiques et professionnels.
L'heure fatidique se rapproche, et les 715 lycéens corrigés par les jurys de Turgot se rapprochent des portes. Ils viennent des trois académies d'Ile-de-France (Versailles, Créteil, Paris) et ont un point commun : ils sortent d'une terminale L (littéraire), avec différentes options, notamment cinéma, mathématiques, grec ou encore latin.
Pronostic. Jimmye, 19 ans, est souriante. Cette nuit, elle a «rêvé des trois possibilités : échec total, rattrapage ou admise. La mention, je m'en fous». Comme la majorité des littéraires, elle a peur de la philosophie, qui était «très difficile cette année». Un peu plus loin, Yvan Sacard, professeur d'histoire et de cinéma au lycée Suger de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) est venu avec une partie de sa classe. Pour «les soutenir et les conseiller dans le choix des matières s'ils vont au rattrapage», souligne-t-il. A ses côtés, Pauline, l'une de ses élèves, âgée de seulement 15 ans. «Je pense que ça va être bon. J'espère la mention bien, voire assez bien», assure la jeune fille.
Clara, 18 ans, a opté pour un pronostic mathématique : «Il y a 80 % de personnes qui l'ont, je ne vois pas pourquoi je ferais partie des 20 %