Fausse alerte, petite inquiétude. Et des questions qui restent en suspens. Après quelques hésitations, la Direction générale de la santé a expliqué, hier, que la jeune femme, habitant à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et dont plusieurs médias ont expliqué mardi matin qu’elle aurait pu être contaminée par le virus du chikungunya, ne l’était finalement pas. Ou alors si peu qu’en attente d’autres résultats sanguins on ne pouvait pas l’affirmer. «Les résultats ne sont pas conclusifs et il y a des sérologies discordantes, avec des éléments divergents dans l’analyse déjà effectuée», précise-t-on au ministère de la Santé. «Un cas faiblement positif», ajoute-t-on à l’Institut de veille sanitaire qui reste bien dubitatif sur toute cette histoire. Cette jeune femme, selon le site du Nouvel Observateur, aurait présenté, la semaine dernière, «tous les symptômes typiques, douleurs articulaires, fièvres, éruption cutanée, maux de tête, fatigue» de cette infection virale qui touche principalement les régions tropicales.
Cela n'a, a priori, rien d'exceptionnel : l'an dernier, 40 cas ont été suspectés en France métropolitaine (dont 8 confirmés), tous dans le sud du pays, et tous d'importation, c'est-à- dire qu'il s'agissait de personnes qui avaient été infectées à l'étranger, et de retour en France avaient développé la maladie. Le cas supposé de Gennevilliers aurait été inédit car cette jeune femme n'a jamais été, ces derniers mois, à l'étranger. Le seul f