Nicolas Sarkozy et l'UMP rêvaient d'une photo de leurs cadets main dans la main à l'université d'été de Royan, début septembre, au cours de laquelle le futur président des Jeunes populaires devra prendre ses fonctions. Au lendemain du dépôt des candidatures, la succession de Fabien de Sans Nicolas, à la tête depuis 2005 du mouvement des jeunes du parti présidentiel qui revendique 30 000 adhérents, semblait se corser.
«Bordélique». La direction du mouvement a annoncé hier la formation in extremis d'une «liste d'union» avec le coordinateur de l'UMP-Grandes écoles, Benjamin Lancar, Matthieu Guillemin, délégué national, et Aurore Bergé, responsable des Yvelines, communiqué des trois protagonistes à l'appui. Matthieu Guillemin, qui comptait initialement se présenter en tandem avec Aurore Bergé, confirme qu'«un accord a été trouvé pour que nous avancions tous ensemble». La jeune femme assure, elle, avoir maintenu leur liste, les tractations s'étant conclues sur un «constat d'échec». Mais hier, en début de soirée, elle était, au final, «prête à entrer dans l'accord». A l'approche du premier tour prévu les 22, 23 et 24 août,«la situation est bordélique à souhait», de l'aveu d'un colistier.
Officialisée lundi matin, la candidature de Matthieu Guillemin, 23 ans, et d'Aurore Bergé, 21 ans, n'était pas du goût des dirigeants de l'UMP qui soutiennent, pour la plupart, Benjamin Lancar. A 22 ans, cet étudiant d'HEC s'était illustré en montant, pour l'annive