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Libération

Les cours de soutien ont débuté

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publié le 20 août 2008 à 4h40

«Des élèves avec la banane jusqu'aux oreilles» un jour de rentrée. Michel Pantebre, proviseur au lycée Turgot à Paris (IIIe arrondissement) en «rêvai[t]» jusqu'à le vivre hier, assure-t-il. Pourtant, on penserait que rentrer un 19 août, écourter ses vacances pour suivre un cours de soutien facultatif, est moins réjouissant que faire la grasse mat'. Que nenni. «Bon, c'est ma mère qui a voulu que je vienne. Ça a été un peu dur de se lever à 7 h 30 ce matin. Mais c'est cool», raconte Ange Kipoke qui passe son bac à la fin de l'année.

Force est de constater que ses camarades partagent son avis. Dans le lycée, environ 90 futurs élèves de terminale ou tout juste bacheliers, profitent, comme Ange, d'un «dispositif de soutien». Une mesure lancée en juin par Xavier Darcos dans des 200 lycées. Parmi les participants, on ne trouve pas que des premiers de la classe, mais des lycéens en difficulté, angoissés par leur bac ou poussés par leurs parents ainsi que de futurs élèves de classes préparatoires studieux. «Les vacances sont une période de vide. A la fin, ils ont tout oublié. Ça permet de repartir tout de suite», estime Michel Soussan, directeur de l'académie de Paris.

Au programme, quatre heures de cours par jour dispensées par des professeurs volontaires, étudiants en «master 2» ou «doctorants». Histoire de se remettre à niveau sans pression : les élèves ne sont pas notés, il n'y a pas d'appel. Le but est d'avoir un suivi «personnalisé» (par