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Libération

Les parents s'inquiètent du poids (financier) des cartables

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publié le 20 août 2008 à 4h40

A la sortie du métro, des affiches publicitaires promettent aux passants inquiets pour leur pouvoir d'achat une rentrée des classes pas chère. A Bagnolet (Seine-Saint-Denis), Auchan habille les écoliers, garçons et filles, de la tête aux pieds pour une somme dérisoire : 2 euros le tee-shirt 100 % coton «kids legend» ou «fantaisie» et 4 euros pour le pantalon, lui aussi 100 % coton. «Soit la tenue à partir de 6 euros», promet l'affiche. La grande surface est à deux pas de là. Lorsqu'on sillonne les rayons spécialement aménagés pour la rentrée, on rencontre nombre de parents qui effectuent seuls les achats de fournitures scolaires. «Pour limiter les dépenses je viens sans les enfants. Ils ajoutent toujours des gadgets, des choses inutiles, des marques», explique une cliente au budget contraint, soucieuse de s'en ternir au «strict nécessaire». D'autant qu'elle a trois enfants : un au collège et deux au lycée. «J'achète juste ce qu'il faut en privilégiant le meilleur rapport qualité prix.» Elle dit qu'il faut «parfois éviter de se faire piéger par les premiers prix» sur des articles tels que les gommes, les taille-crayons ou la colle car «ça ne vaut pas grand-chose ou ça ne dure pas». De l'art de chasser les dépenses inutiles et les économies en trompe-l'oeil. A l'arrivée, «en faisant attention, j'arrive à équiper mes trois enfants avec une seule des allocations scolaires que je perçois.» (1)

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